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Le term sheet : Tout savoir pour votre startup

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Qu'est-ce qu'une term sheet ?

Une term sheet est un document essentiel dans le cadre d’une levée de fonds pour une startup. Il s’agit d’un accord préliminaire non-contraignant qui définit les conditions générales d’une future transaction entre les fondateurs d’une société et des investisseurs potentiels qui souhaitent entrer au capital. En général, la term sheet couvre les aspects financiers (comme la valorisation de l’entreprise et le montant de l’investissement), ainsi que les droits et obligations des parties prenantes. Elle est utilisée pour aligner les attentes des deux parties avant de passer à des accords juridiquement contraignants, tels que le pacte d’actionnaires. La term sheet est également cruciale lors d’un exit (sortie), par exemple, lors de la vente ou l’acquisition d’une entreprise. Elle permet de s’assurer que toutes les conditions de transaction importantes sont bien comprises et acceptées par toutes les parties avant de finaliser la vente. Ainsi, la term sheet joue un rôle clé en facilitant les discussions et en jetant les bases des accords finaux.

Quels sont les éléments clés d'une term sheet ?

Une term sheet contient plusieurs éléments clés qui définissent les conditions principales d’un investissement. Parmi les plus importants, on trouve :

Les clauses de valorisation et de participation : Ces clauses précisent la valorisation de la startup (valorisation pré-money et post-money) et les conditions de participation des investisseurs, comme le valuation cap (plafond de valorisation) et le discount rate (taux de réduction). Elles déterminent le pourcentage d’équité que les investisseurs recevront en échange de leur investissement.

Les conditions de liquidation préférentielle : elles sont essentielles. Elles garantissent que les investisseurs sont prioritaires lors de la distribution des actifs si l’entreprise est liquidée. Par exemple, un investisseur peut recevoir 1x, 2x ou même plus de son investissement initial avant que les fondateurs ou autres actionnaires ne perçoivent quoi que ce soit.

Les droits des investisseurs : ils constituent un autre élément clé. Ceux-ci incluent des droits de regard sur certaines décisions stratégiques, le droit de préemption (priorité lors de l’achat de nouvelles actions), ou encore des droits de vote spécifiques.

Les clauses de non-dilution : Elles sont également cruciales pour les investisseurs. Elles les protègent contre la dilution de leur participation au capital en cas de nouvelles levées de fonds à une valorisation inférieure. Des clauses de gouvernance, telles que l’attribution de sièges au conseil d’administration ou le droit de veto sur certaines décisions, permettent aux investisseurs de participer à la gestion de l’entreprise.

Les conditions de sortie :  telles que drag along (droit de forcer la vente) et tag along (droit de vente conjointe), déterminent les modalités de sortie des investisseurs. Les clauses de confidentialité et d’exclusivité protègent les informations sensibles et interdisent les négociations parallèles. Ces éléments clés constituent la base d’une term sheet et doivent être soigneusement négociés pour équilibrer les intérêts des fondateurs et des investisseurs.

Comment négocier une term sheet ?

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Négocier une term sheet est une étape cruciale pour les fondateurs de startups, car elle détermine les conditions d’investissement qui peuvent influencer l’avenir de l’entreprise. Pour réussir ces négociations, il est essentiel de se préparer en amont et de bien comprendre chaque clause. Les fondateurs doivent se concentrer sur les aspects clés tels que la valorisation de l’entreprise, les conditions de liquidation préférentielle, et les droits de gouvernance. Ces points doivent être bien définis pour éviter des désaccords futurs.

Une stratégie efficace consiste à équilibrer les intérêts des deux parties. Par exemple, les investisseurs chercheront à minimiser leur risque et à maximiser leur retour sur investissement, tandis que les fondateurs voudront préserver leur pouvoir décisionnel et protéger la mission de leur startup. Il est important de trouver un compromis sur des clauses telles que la liquidation préférentielle et les droits de veto, qui peuvent affecter la dynamique de gestion de l’entreprise.

Les points non négociables doivent également être clairement identifiés. Par exemple, les investisseurs exigent souvent des clauses de non-dilution pour éviter que leur participation ne soit réduite lors de futures levées de fonds. De même, certaines clauses de gouvernance, comme la présence d’un siège au conseil d’administration, peuvent être considérées comme indispensables par les investisseurs.

Enfin, il est crucial d’avoir un accompagnement juridique pour naviguer dans ces négociations complexes. Un avocat spécialisé peut aider à comprendre les implications de chaque clause et à éviter des pièges potentiels dans une tel opération financière qui pourraient désavantager les fondateurs à long terme. En suivant ces étapes, les fondateurs peuvent négocier une term sheet qui soutient la croissance de leur société tout en satisfaisant les exigences des investisseurs.

Quelle est la valeur juridique d'une term sheet ?

La term sheet est généralement considérée comme un document non contraignant, ce qui signifie qu’elle ne crée pas d’obligations légales pour les parties concernées. Elle sert principalement de base de discussion pour clarifier les termes d’une future transaction, qu’il s’agisse d’une levée de fonds ou d’une acquisition. Cependant, bien que le document ne soit pas juridiquement contraignant dans son ensemble, certaines clauses peuvent l’être. Par exemple, les clauses de confidentialité et d’exclusivité sont souvent juridiquement contraignantes et imposent des obligations aux parties.

Il est essentiel de comprendre que, même si la term sheet ne lie pas les parties à un accord final, elle est un élément fondamental du processus de négociation. Les parties doivent donc traiter ce document avec prudence et précision, car il oriente la rédaction des accords définitifs tels que le pacte d’actionnaires ou l’accord d’investissement. Les termes négociés dans la term sheet servent de base aux documents finaux qui, eux, seront juridiquement contraignants.

Il y a également des risques associés à la term sheet, notamment si les parties ne parviennent pas à un accord final. Dans certains cas, des différends peuvent survenir, et la term sheet peut alors être utilisée pour démontrer les intentions initiales des parties. Ainsi, même en étant non contraignant, ce document a une certaine importance juridique et stratégique.

Enfin, il est recommandé de consulter un conseil juridique lors de la rédaction ou de la signature d’une term sheet, afin de s’assurer que toutes les implications légales sont comprises. Une term sheet bien rédigée peut faciliter le processus de négociation et réduire les risques de litiges potentiels.

Comment utiliser une term sheet dans une levée de fonds ?

Lors d’une levée de fonds, la term sheet joue un rôle central en établissant les termes de l’accord entre les fondateurs d’une startup et les investisseurs. Elle est utilisée comme un guide initial pour aligner les attentes des deux parties et sert de base pour les discussions ultérieures. Dès le début des négociations, la term sheet permet de définir les aspects financiers tels que la valorisation de l’entreprise, le montant de l’investissement, et les conditions d’entrée et de sortie des investisseurs. Elle clarifie également les droits de gouvernance et les conditions de liquidation préférentielle, deux points souvent critiques pour les investisseurs.

La term sheet guide ensuite la rédaction des accords finaux, comme le pacte d’actionnaires ou le contrat d’investissement, qui seront juridiquement contraignants. En s’appuyant sur les termes définis dans la term sheet, ces accords détaillés peuvent être rédigés de manière plus efficace, réduisant ainsi les risques de malentendus ou de conflits futurs.

Une term sheet bien rédigée doit être claire et précise, ce qui permet d’éviter des ambiguïtés pouvant mener à des désaccords. Les fondateurs doivent également veiller à ce que toutes les clauses de la term sheet reflètent fidèlement leurs intérêts et leurs objectifs à long terme. C’est pourquoi il est essentiel d’utiliser ce document non seulement comme un outil de négociation, mais aussi comme un moyen de se protéger tout au long du processus de levée de fonds.

En suivant les meilleures pratiques de rédaction d’une term sheet et en prenant le temps de discuter de chaque clause avec les investisseurs, les fondateurs peuvent assurer une levée de fonds plus fluide et établir une base solide pour leur relation avec leurs futurs partenaires financiers.

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Quelles sont les différences entre LOI et term sheet ?

La LOI (Letter of Intent) et la term sheet sont ​​​​​souvent utilisées de manière interchangeable, car elles servent à définir les conditions préliminaires d’une transaction ou d’un investissement. En réalité, ces deux termes peuvent désigner la même chose : un document qui énonce les intentions des parties sans engagement contraignant. Toutefois, il est important de noter qu’il existe un processus de LOI plus global qui englobe plusieurs étapes. Ce processus inclut :

  • La Lettre d’Intérêt : Un premier document informel qui exprime un intérêt général sans engagement.
  • La Lettre d’Intention ou Term Sheet : Elle détaille les termes principaux d’un accord potentiel et constitue la base de négociation pour les accords finaux.
  • La Lettre d’Offre Irrévocable : Une proposition finale et contraignante qui scelle les conditions de l’accord avant la signature des documents définitifs.

Découvrez encore plus sur le processus de LOI.

Ainsi, bien que la LOI et la term sheet puissent être considérées comme similaires, elles s’inscrivent dans un processus plus large qui précise les engagements à chaque étape.